Ce qu’il reste de nous: Les crises identitaires chez Paul Ricoeur et László Tengelyi
Dans les situations les plus radicales de fragilisation de l’identité personnelle, la question « Qui suis-je ? » est laissée sans réponse. Selon Paul Ricoeur, ces situations ne représentent pas pour autant de véritables pertes d’identité. Persiste une forme épurée, mise à nu de l’ipséité, qui finit...
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Veröffentlicht in: | Philosophiques 2022, Vol.49 (1), p.161-181 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans les situations les plus radicales de fragilisation de l’identité personnelle, la question « Qui suis-je ? » est laissée sans réponse. Selon Paul Ricoeur, ces situations ne représentent pas pour autant de véritables pertes d’identité. Persiste une forme épurée, mise à nu de l’ipséité, qui finit par résoudre son errance identitaire en s’engageant envers autrui. Cet article vise à analyser la nature de cette ipséité résiduelle et à s’interroger sur la conception proposée par Ricoeur. Nous chercherons d’abord à montrer que ni l’ipséité comme telle ni la promesse, qui est l’un de ses modes, ne constituent des modèles d’identité personnelle. Conservant l’idée que quelque chose reste de nous dans les crises identitaires, le concept ricoeurien d’ipséité fera ensuite l’objet d’une réappropriation phénoménologique venant lui donner, par le détour du concept d’identité narrative proposé par László Tengelyi, une base et une consistance identitaire. |
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ISSN: | 0316-2923 1492-1391 |
DOI: | 10.7202/1090268ar |