Empathie fictionnelle et écriture en « je » fictif
Les découvertes des neurosciences sur les phénomènes d’intersubjectivité offrent à la théorie littéraire de nouvelles données pour approcher le récit fictionnel. Il semble que, dans le monde possible créé par la fiction, ce soit l’empathie qu’il éprouve pour le personnage qui permette au lecteur de...
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Veröffentlicht in: | Repères (École normale supérieure de Lyon. Institut français de l'éducation) 2015-09 (51), p.157-176 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Les découvertes des neurosciences sur les phénomènes d’intersubjectivité offrent à la théorie littéraire de nouvelles données pour approcher le récit fictionnel. Il semble que, dans le monde possible créé par la fiction, ce soit l’empathie qu’il éprouve pour le personnage qui permette au lecteur de comprendre ses états mentaux et d’anticiper son comportement. Ainsi, les émotions fictionnelles, véritable catalyseur du processus de simulation qui permet au lecteur d’éprouver corporellement le point de vue du personnage, participent-elles pleinement au processus de compréhension et d’interprétation de l’histoire. De cette constatation nait une question concernant la didactique de la lecture littéraire. Lors de la lecture d’œuvres de fiction, en quoi et comment est-il souhaitable de solliciter l’empathie fictionnelle des élèves pour les personnages ? Nous répondrons à cette question en analysant des propos d’élèves de CM2 qui commentent leurs activités d’écriture en « je » fictif à partir du Récit de Gilgamesh. |
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ISSN: | 1157-1330 2263-5947 |
DOI: | 10.4000/reperes.913 |