La banque de l’ombre est-elle un complément ou un substitut aux institutions financières traditionnelles ? Une étude empirique sur données internationales

En utilisant un échantillon de vingt-six pays sur la période 1990-2013, nous examinons empiriquement le lien entre la taille du système bancaire de l’ombre et celle des institutions financières traditionnelles, à savoir les banques et les investisseurs institutionnels. Nous effectuons tout d’abord u...

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Veröffentlicht in:Revue d'économie financière 2019, Vol.135 (3), p.297-324
Hauptverfasser: Madiès, Philippe, Said, Zeinab, Taramasco, Ollivier
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:En utilisant un échantillon de vingt-six pays sur la période 1990-2013, nous examinons empiriquement le lien entre la taille du système bancaire de l’ombre et celle des institutions financières traditionnelles, à savoir les banques et les investisseurs institutionnels. Nous effectuons tout d’abord une étude sur l’ensemble de l’échantillon ainsi que sur les pays de la zone euro et nous procédons ensuite à un examen pays par pays. Il s’agit de savoir si la finance de l’ombre et la finance conventionnelle doivent être considérées comme des compléments ou des substituts. Nos résultats tendent à montrer que le système bancaire de l’ombre complète plutôt qu’il ne remplace les activités des institutions financières traditionnelles, notamment des banques. Le parrainage par les banques des activités bancaires parallèles a clairement renforcé ce lien. Classification JEL : G20, G21, G23, G24, G28.
ISSN:0987-3368
1777-5744
DOI:10.3917/ecofi.135.0297