Les discriminations : une question de minorités visibles
D’après l’enquête Trajectoires et Origines (TeO), un peu moins de 14 % des personnes âgées de 18 à 50 ans résidant en France déclarent avoir vécu des discriminations dans les cinq dernières années, ceci quel que soit le motif (sexiste, raciste, homophobe, lié à l’âge, à la religion ou à l’état de sa...
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Veröffentlicht in: | Population et sociétés 2010-02, Vol.466 (4), p.1-4 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | D’après l’enquête Trajectoires et Origines (TeO), un peu moins de 14 % des personnes âgées de 18 à 50 ans résidant en France déclarent avoir vécu des discriminations dans les cinq dernières années, ceci quel que soit le motif (sexiste, raciste, homophobe, lié à l’âge, à la religion ou à l’état de santé). Les Français qui ne sont ni immigrés ni fils ou filles d’immigrés sont 10 % à en déclarer, contre 24 % des fils ou filles d’immigrés, et 26 % des immigrés. Les motifs cités sont d’abord l’origine (ou la nationalité) et la couleur de la peau (57 % et 17 %), puis le sexe et l’âge. Les femmes et les plus de 35 ans déclarent moins de discriminations que les hommes et les jeunes. Si occuper un emploi protège de l’impression de discrimination, celle-ci augmente avec le niveau d’études et les difficultés d’accès aux postes de responsabilité, le fameux « plafond de verre ». Toutefois, seules 13 % des personnes ayant déclaré avoir subi une discrimination ont entrepris une démarche auprès d’un commissariat, d’une association, d’un syndicat, ou de la Halde. |
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ISSN: | 0184-7783 1950-6236 |
DOI: | 10.3917/popsoc.466.0001 |