La griffe du greffier. Autobiographies félines chez Ernst Theodor Amadeus Hoffmann et Joann Sfar
L’article porte sur la comparaison du Chat Murr de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1819-1822) et du Chat du rabbin. 1, la Bar-Mitsva de Joann Sfar (2002). Il s’interroge sur le rôle spécifique dévolu au personnage félin dans la mise en œuvre d’une défamiliarisation (ostranenie) propre au littéraire....
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Veröffentlicht in: | Pratiques 2023-12, Vol.Discours animaux, discours sur les animaux, Sophie Milcent-Lawson (dir.) (199-200) |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’article porte sur la comparaison du Chat Murr de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1819-1822) et du Chat du rabbin. 1, la Bar-Mitsva de Joann Sfar (2002). Il s’interroge sur le rôle spécifique dévolu au personnage félin dans la mise en œuvre d’une défamiliarisation (ostranenie) propre au littéraire. Il s’attache d’abord à montrer comment les deux auteurs procèdent pour rendre compte d’un point de vue félin sur le monde, à partir de mécanismes langagiers et iconiques spécifiques. Il s’intéresse ensuite aux jeux d’autobiographie en miroir, et à la manière dont ce langage animal permet de repenser, pour les auteurs humains, le rapport à soi et au monde, afin de recréer une familiarité, par-delà la défamiliarisation. Il tente ensuite de définir une poétique du silence et du non-dit, la parole animale venant, chez E. T. A. Hoffmann comme chez J. Sfar, interroger la manière dont l’art répond au silence métaphysique auquel se confronte l’être humain. |
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ISSN: | 0338-2389 2425-2042 |
DOI: | 10.4000/pratiques.13979 |