La Vergine e Lilith: L'immagine erotizzata della donna in camice bianco

À partir du début du XXe siècle, nous assistons à une véritable révolution de l’image de la soignante en Italie. Dans les hôpitaux, les malades étaient encore confiés aux religieuses, et les premières femmes médecins étaient un phénomène isolé et suscitaient une extrême méfiance. Le changement viend...

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Veröffentlicht in:Italies : culture, civilisation, société civilisation, société, 2023-11 (27)
1. Verfasser: Antonella, Mauri
Format: Artikel
Sprache:ita
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Beschreibung
Zusammenfassung:À partir du début du XXe siècle, nous assistons à une véritable révolution de l’image de la soignante en Italie. Dans les hôpitaux, les malades étaient encore confiés aux religieuses, et les premières femmes médecins étaient un phénomène isolé et suscitaient une extrême méfiance. Le changement viendra surtout avec la Grande Guerre et l’émergence soudaine de la figure de l’infirmière de la Croix-Rouge, ange des malades qui remplace, de manière souvent ambiguë et érotique, la figure liliale de la nonne. Cette érotisation de la femme en blouse blanche va se poursuivre pour aboutir à celle ouvertement sensuelle ou clairement pornographique, notamment dans le cinéma bas de gamme à partir des années 1970.On va analyser l’image ambiguë de ces femmes, dans un contexte où les capacités réelles et effectives des soignantes semblent souvent passer au second plan face à l’attirance sensuelle qu’elles peuvent susciter chez les patients. Éros et Thanatos, ou une incapacité sociétale à regarder au-delà du « rôle naturel » de la femme jeune et séduisante ? A partire dal primo Novecento assistiamo a una rivoluzione dell’immagine della donna in bianco. Negli ospedali i malati erano ancora affidati alle suore-infermiere, mentre la prime donne medico rappresentavano un fenomeno isolato ed erano guardate con estrema diffidenza. Il cambiamento verrà soprattutto con la Grande Guerra e l’improvviso imporsi della figura della crocerossina, angelo dei malati che rimpiazza, in modo spesso ambiguo ed erotizzato, la figura liliale della monaca. Questa erotizzazione della donna in camice bianco continuerà, arrivando poi a quella apertamente sensuale o sfacciatamente pornografica, soprattutto nel cinema-spazzatura a partire dagli anni Settanta.L’analisi porta sull’immagine ambigua di queste donne, dove le capacità reali ed effettive di curante sembrano sovente passare in secondo piano rispetto all’attrazione sensuale che possono suscitare nel paziente. Eros e Thanatos, o un’incapacità societaria di guardate oltre il “ruolo naturale” della donna giovane e attraente ?
ISSN:1275-7519
2108-6540