Des créateurs et des curateurs aux frontières des arts visuels et du cinéma documentaire. Maroc – Tunisie (2011-2016)
Cet article suit quelques cinéastes documentaires marocains et tunisiens dont les parcours ont croisé l’art contemporain. Nous commençons par interroger les raisons de l’attractivité de l’art contemporain sur ces cinéastes : il s’agit pour eux de s’adapter à un système de production cinématographiqu...
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Veröffentlicht in: | Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée 2017-12 (142), p.Vol. 142-74 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Cet article suit quelques cinéastes documentaires marocains et tunisiens dont les parcours ont croisé l’art contemporain. Nous commençons par interroger les raisons de l’attractivité de l’art contemporain sur ces cinéastes : il s’agit pour eux de s’adapter à un système de production cinématographique contraignant, et de prolonger leurs ambitions documentaires d’une autre manière. Ces stratégies d’adaptation ont conduit des collectifs à concevoir de nouveaux modes de création et monstration, pour permettre la rencontre des artistes de tous horizons avec un public différent. En Tunisie, le jeune collectif Révolutions témoigne d’une volonté à la fois esthétique et politique de dépassement des normes. Au Maroc, des associations pensent les croisements entre les arts sous des formes curatoriales parfois proches de la performance. Il s’agit de dépasser les circuits cinématographiques nationaux pour poser les jalons d’un nouveau monde de l’art, où les frontières génériques et géographiques seraient devenues caduques. |
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ISSN: | 0997-1327 2105-2271 |
DOI: | 10.4000/remmm.10092 |