Stratégies violentes et non-violentes pour le contrôle de l’espace communautaire républicain de Belfast
La signature du traité de paix de 1998 marque le début d’une certaine « normalisation » de la situation nord-irlandaise. Dans cette situation de postconflit armé, la violence liée aux affrontements entre groupes paramilitaires et forces de sécurité britanniques a très largement diminué. Cependant, d...
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Veröffentlicht in: | Hérodote 2015-11, Vol.158 (3), p.39-57 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La signature du traité de paix de 1998 marque le début d’une certaine « normalisation » de la situation nord-irlandaise. Dans cette situation de postconflit armé, la violence liée aux affrontements entre groupes paramilitaires et forces de sécurité britanniques a très largement diminué. Cependant, de petits groupes paramilitaires républicains s’opposent toujours au traité de paix et considèrent la lutte armée comme un moyen légitime de parvenir à l’unification irlandaise. La violence qu’ils mettent en œuvre s’inscrit dans une stratégie de contre-normalisation et de contrôle du territoire communautaire visant à renforcer l’efficacité de leur lutte contre les forces britanniques. Toutefois, leur influence reste faible, car elle est en partie limitée par le Sinn Féin, acteur issu du même milieu républicain, mais qui a, quant à lui, choisi d’abandonner la violence. Pour le parti, l’unification l’île s’effectue à travers une prise du pouvoir progressive, en Irlande du Nord et en République d’Irlande, grâce aux succès électoraux construits par l’importante implication des activistes du Sinn Féin dans les communautés locales. |
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ISSN: | 0338-487X 1776-2987 |
DOI: | 10.3917/her.158.0039 |