1970-2020 : 50 ans d'hydrophytes invasives dans les grands lacs aquitains

Certaines plantes aquatiques exotiques présentent des traits biologiques qui leur confèrent des avantages dans la colonisation des milieux aquatiques (taux de croissance, stratégie de reproduction, utilisation des ressources…). Parmi elles, certaines hydrophytes sont dites « invasives » dès que leur...

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Veröffentlicht in:Dynamiques Environnementales - Journal international des géosciences et de l’environnement 2022-04 (43-44), p.34-49
Hauptverfasser: Ribaudo, Cristina, Dutartre, Alain, Bertrin, Vincent
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Certaines plantes aquatiques exotiques présentent des traits biologiques qui leur confèrent des avantages dans la colonisation des milieux aquatiques (taux de croissance, stratégie de reproduction, utilisation des ressources…). Parmi elles, certaines hydrophytes sont dites « invasives » dès que leur abondance génère des problèmes d’ordre écologique et entrave le déroulement de certains usages humains. En Nouvelle Aquitaine, dans les grands lacs de la façade atlantique, deux espèces ont désormais des impacts avérés (Lagarosiphon major et Egeria densa) et une est en cours d’expansion (Sagittaria graminea). Alors que les efforts de gestion se concentrent sur l'éradication des herbiers denses, l’influence des herbiers aquatiques sur le fonctionnement chimique et biologique des lacs peu profonds est encore mal explorée. Nous présentons ici l’éventail d’études menées par les scientifiques depuis les années 1970 dans les grands lacs du littoral aquitain, qui montre l’évolution des protocoles et la variété des approches appliquées à la problématique. Ces études ont pour objectif principal d’aider à orienter les stratégies de gestion pour la régulation des espèces exotiques envahissantes en milieu lacustre.
ISSN:1968-469X
2534-4358
DOI:10.4000/dynenviron.3478