De la secte à la tribu : les Moran et Matak du Haut-Assam

Cet article présente les résultats d’une enquête sur l’ethnicité des Moran et des Matak, deux populations voisines et culturellement proches du Haut-Assam. Assimilés aux rebelles Moamaria (Mayamara) qui contribuèrent à la fin du xviiie siècle à la chute de l’empire ahom, les Moran-Matak forment une...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Moussons (Marseille) 2023-03, Vol.40-2022, p.119-150
1. Verfasser: Ramirez, Philippe
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Cet article présente les résultats d’une enquête sur l’ethnicité des Moran et des Matak, deux populations voisines et culturellement proches du Haut-Assam. Assimilés aux rebelles Moamaria (Mayamara) qui contribuèrent à la fin du xviiie siècle à la chute de l’empire ahom, les Moran-Matak forment une entité binaire qui de l’extérieur reste très mal identifiée et qui n’a fait jusqu’ici l’objet d’aucune ethnographie. À partir d’entretiens de terrain, d’un travail sur les chroniques assamaises burañjī, ainsi que sur la documentation coloniale, on a tenté de restituer le jeu des différenciations par lesquelles les Moran et Matak se définissent les uns par rapport aux autres, vis-à-vis de leurs voisins ensuite et enfin au sein des Assamais. Il s’avère que les dynamiques segmentaires de la secte vishnouite à laquelle sont affiliées ces sociétés, celle des Mayamara, rendent compte en grande partie de ces différenciations.
ISSN:1620-3224
2262-8363
2262-8363
1620-3224
DOI:10.4000/moussons.9908