François Morellet et la scène géométrique française des années 1950 : du formalisme à la formativité
Au début des années 1950, François Morellet s’engage dans une quête radicale. Il cherche de nouvelles méthodes de travail qui ne soient plus soumises aux caprices de l’artiste mais à des contraintes externes. Autodidacte, basé dans le Maine-et-Loire sans être toutefois isolé de la scène artistique...
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Veröffentlicht in: | Cahiers de l'École du Louvre 2022-12, Vol.2022 (19) |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Au début des années 1950, François Morellet s’engage dans une quête radicale. Il cherche de nouvelles méthodes de travail qui ne soient plus soumises aux caprices de l’artiste mais à des contraintes externes. Autodidacte, basé dans le Maine-et-Loire sans être toutefois isolé de la scène artistique française, il s’inspire autant sinon plus des sources abstraites non-occidentales et de la nouvelle génération d’artistes étrangers actifs à Paris que de l’art géométrique de son temps pour mettre en place une peinture minimale et retenue, engendrée par des « systèmes » élémentaires et ludiques. Magnifiant le faire, le processus morphogénétique, plutôt que la forme ou la composition, il pose ainsi les premiers jalons d’un changement paradigmatique qui se fera bientôt jour dans le champ de l’art, exaltant de facto ce que l’abstraction portait en germe : le systématisme, le processuel, le minimalisme, le cinétisme, le rétinien et le relationnel. |
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ISSN: | 2262-208X 2262-208X |
DOI: | 10.4000/cel.23937 |