Placements des ménages en Europe : le rôle des intermédiaires financiers se transforme en profondeur

L'adoption de bases comptables communes pour la présentation des statistiques financières des pays européens ouvre un large éventail de possibilités en matière d'études comparatives. Pour ce qui concerne l'épargne des ménages, on relève de profondes disparités dans les comportements,...

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Veröffentlicht in:Economie & statistique 2002 (354), p.85-102
Hauptverfasser: BOUTILLIER, Michel, LABYE, Agnès, LAGOUTTE, Christine, LEVY, Nathalie, MPACKO PRISO, Auguste, OHEIX, Valérie, JUSTEAU, Stéphane, SEJOURNE, Bruno
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:L'adoption de bases comptables communes pour la présentation des statistiques financières des pays européens ouvre un large éventail de possibilités en matière d'études comparatives. Pour ce qui concerne l'épargne des ménages, on relève de profondes disparités dans les comportements, mais également un certain nombre d'évolutions communes. D'un point de vue structurel, l'affectation initiale du patrimoine financier entre les différentes catégories de titres détenus directement et les différents intermédiaires financiers est marquée par les choix économiques et sociaux qui gouvernent ou ont gouverné les pays étudiés. On peut citer par exemple la détention massive de titres d'État en Italie, le poids de l'intermédiation bancaire traditionnelle en Allemagne, ou bien l'importance des placements auprès des assureurs ou des fonds de pension aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Sur un plan dynamique, l'évolution essentielle de ces dernières années tient au recul de l'intermédiation bancaire classique dans tous les pays étudiés au profit des autres intermédiaires financiers (OPCVM, assureurs, fonds de pension). Le développement des intermédiaires non bancaires sur la période 1995-1999 joue un rôle essentiel dans l'orientation des capitaux vers les marchés d'actions et la diversification internationale des portefeuilles. Au total, les patrimoines financiers des ménages européens sont, en moyenne, davantage investis sur des actions ou sur des actifs étrangers, ce qui implique par ailleurs un accroissement des risques encourus par les épargnants. Toutefois, dans les pays germanophones ou du sud de l'Europe, le financement de la dette domestique demeure majoritaire.
ISSN:0336-1454