Monstreuses » : biotechnologies, figures et fictions féministes dans le récit bref de science-fiction

Le métaplasme « Monstreuses » utilisé dans le titre de cette contribution voudrait condenser plusieurs généalogies : celle des monstres qui nous font signe, celles des femmes qui les créent et les montrent, mais également et avant tout celle qui associe ces dernières à la pensée féministe de Donna H...

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Veröffentlicht in:ReS Futurae 2020-12 (16)
1. Verfasser: Soriano, Michèle
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Le métaplasme « Monstreuses » utilisé dans le titre de cette contribution voudrait condenser plusieurs généalogies : celle des monstres qui nous font signe, celles des femmes qui les créent et les montrent, mais également et avant tout celle qui associe ces dernières à la pensée féministe de Donna Haraway et à sa pratique des tropes en tant qu’outils épistémologiques. Ce monde monstrueux est prometteur dans la mesure où il est fait d’articulations qui exhibent l’interdépendance où nous sommes, animaux, humains, machines ; il substitue au « je » du « qui suis-je ? » la question d’un « nous » nécessairement plus ouverte et contingente. Répondre à la question « qui sommes-nous ? » exige des accords, des déplacements, des traductions et des connexions, mais nous dégage des paranoïas, des replis, des frontières et des envahisseurs maudits, des politiques sécuritaires et des apocalypses rédemptrices.
ISSN:2264-6949
2264-6949
DOI:10.4000/resf.8416