La conciliation médicamenteuse à la sortie d’hospitalisation: un outil pour réduire la consommation de soins ? Une étude prospective multicentrique chez les patients âgés de plus de 65 ans

Les patients âgés peuvent présenter des effets indésirables liés aux médicaments (EIM) prescrits au cours de l’hospitalisation, qui peuvent entraîner des passages aux urgences et des réhospitalisations non programmées. Malgré le fait que la conciliation médicamenteuse (CM) a démontré son efficacité...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:La revue de medecine interne 2021-12, Vol.42 (Suppl. 2), p.A330-A331
Hauptverfasser: Bajeux, E., Alix, L., Cornée, L., Josselin, J.M., Cador, B., Jego, P., Marie Dit Dinard, B., Belleguic, C., Rousseau, A., Gicquel, V., Schweyer, F.X., Marie, V., Hamonic, S., Somme, D., Hue, B.
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Les patients âgés peuvent présenter des effets indésirables liés aux médicaments (EIM) prescrits au cours de l’hospitalisation, qui peuvent entraîner des passages aux urgences et des réhospitalisations non programmées. Malgré le fait que la conciliation médicamenteuse (CM) a démontré son efficacité dans la réduction des erreurs de prescriptions causant des EIM, son efficacité dans la réduction de la consommation de soins est controversée. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’efficacité de la conciliation médicamenteuse de sortie (CMS) sur les réhospitalisations ou passages aux urgences liés aux EIM pour les patients âgés de plus de 65 ans. Il s’agit d’une étude prospective, observationnelle et multicentrique comparant deux groupes de patients: ceux ayant bénéficié d’une conciliation médicamenteuse à l’entrée (CME) uniquement et ceux ayant bénéficié d’un processus complet de CM, c’est-à-dire une CME et une CMS. Entre juin et novembre 2019, tous les patients hospitalisés dans l’un des 12 services participants (médecine interne, gériatrie, pneumologie, soins de suite et de réadaptation) répartis dans cinq hôpitaux, âgés d’au moins 65 ans et ayant bénéficié d’une CME étaient inclus. Les données cliniques et les médicaments des patients étaient recueillis via le dossier médical, l’interrogatoire du patient et/ou des proches et des auto-questionnaires. A la sortie d’hospitalisation, les patients étaient divisés en deux groupes selon qu’ils avaient pu avoir une CMS ou non puis ils étaient recontactés par téléphone à 7 et 30jours. S’ils avaient été réhospitalisés et/ou admis aux urgences, les dossiers médicaux étaient revus par un comité d’adjudication en aveugle du groupe du patient pour déterminer si cela avait été causé par un EIM ou non. Le critère de jugement principal était le nombre de patients décédés, réhospitalisés ou admis aux urgences du fait d’un EIM dans les 30jours suivant la sortie d’hospitalisation. Les critères secondaires comportaient le vécu de sa sortie d’hospitalisation par le patient, sa connaissance de ses traitements et la transmission d’informations aux professionnels de ville. Au total, 3557 patients ont été hospitalisés pendant la période de l’étude, 441 ont été inclus et 64 exclus: 156 avaient reçu une CME uniquement et 221 une CME et une CMS. Les patients ayant reçu une CM complète n’étaient pas moins réhospitalisés ou décédés à 30jours du fait d’un EIM (OR=1.6 [0,7 to 3,6]) ou quelle qu’en soit la cause (p=0,96) comp
ISSN:0248-8663
1768-3122
DOI:10.1016/j.revmed.2021.10.295