Particularités de la prise en charge des patients douloureux chronique aux urgences

À peu près 30 % des patients admis aux urgences ont une douloureux chronique (DC). Parmi ceux-ci, 20 à 30 % ont pour motif d’admission une douleur en rapport avec leur douleur habituelle, soit 10 % des patients des urgences. L’objectif du présent article est de mettre en avant cette pathologie peu c...

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Veröffentlicht in:Douleurs 2022-02, Vol.23 (1), p.31-36
Hauptverfasser: Galinski, Michel, Gil-Jardiné, Cédric, Lemoel, Fabien, Grégoire, Charles, Lvovschi, Virginie
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:À peu près 30 % des patients admis aux urgences ont une douloureux chronique (DC). Parmi ceux-ci, 20 à 30 % ont pour motif d’admission une douleur en rapport avec leur douleur habituelle, soit 10 % des patients des urgences. L’objectif du présent article est de mettre en avant cette pathologie peu connue des urgentistes bien que fréquente et de proposer des modalités de prise en charge. Celle-ci admet 2 limites principales dans ce contexte. La première est le faible niveau de connaissance de ces pathologies par les urgentistes, le second est le temps limité pour s’en occuper. La DC est maintenant reconnue comme maladie à part entière et comprend 1 sous-groupe de DC primaires et 6, de DC secondaires, dont les douleurs cancéreuses. Elle est présente dans la CIM-11depuis 2018. Lors de la prise en charge, s’il s’agit d’une DC non cancéreuse, la stratégie est basée sur la recherche d’éléments de décompensation d’ordre thérapeutique, psychologique, de perte de contrôle de la gestion de la douleur. S’il s’agit d’une DC cancéreuse, il faut éliminer une urgence carcinologique puis rechercher des accès paroxystiques douloureux ou une augmentation des besoins en antalgique. En conclusion, la douleur chronique est une pathologie fréquente aux urgences et 10 % des patients des urgences vient pour leur douleur habituelle. Étant donné le volume de patients admis chaque année aux urgences cela représente un nombre absolu non négligeable. On se doit d’être attentif aux causes possibles d’une aggravation de la douleur chronique notamment chez les patients cancéreux. Globalement il est clair que les médecins urgentistes ne sont pas encore bien familiarisés avec ces pathologies. Around 30% of patients admitted in Emergency departments have chronic pain (CP). Among these last, 20 to 30% comes to ED for a pain in relation with their usual pain, i.e. 10% of patients in ED. The aim of this article is to highlight this disease that is not well known by emergency physicians although it is frequent and to propose management modalities. This last is limited by 2 factors in this context. First, emergency physicians have a weak knowledge of these diseases, second, time to take care of these patients is limited in ED. CP is now recognized as a disease in its own right and includes 1 subgroup of primary CP and 6, secondary CPs, including cancer pain. It has been present in the ICD-11since 2018. During management, if it is a non-cancerous CP, the strategy is based on the search for elemen
ISSN:1624-5687
DOI:10.1016/j.douler.2022.01.001