Serge Gainsbourg en Tenue de soirée (1986). Transtextualité et travestissements mélodiques

En tournant Tenue de soirée (1986), Bertrand Blier souhaite réitérer l’ambiance des Valseuses (1974), à l’iconoclasme assumé et reconnu. D’abord titré Rimmel, ce récit d’un triangle amoureux affirme une fois de plus le goût du cinéaste pour la provocation. Le choix musical de Gainsbourg s’impose ass...

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Veröffentlicht in:Revue musicale OICRM 2021, Vol.8 (2), p.89-107
1. Verfasser: Dastugue, Gérard
Format: Artikel
Sprache:fre
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Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:En tournant Tenue de soirée (1986), Bertrand Blier souhaite réitérer l’ambiance des Valseuses (1974), à l’iconoclasme assumé et reconnu. D’abord titré Rimmel, ce récit d’un triangle amoureux affirme une fois de plus le goût du cinéaste pour la provocation. Le choix musical de Gainsbourg s’impose assez rapidement : le compositeur qui avait déjà signé la musique de Si j’étais un espion, premier long-métrage de Blier, avait pourtant refusé de composer Les Valseuses. Dans la continuité de son album Love on the Beat qui vient de sortir et sur la pochette duquel Gainsbourg apparaît travesti et maquillé, le travail sur Tenue de soirée apparaissait alors comme une évidence. Le cinéma pour Serge Gainsbourg a toujours représenté un terrain d’expérimentation permettant de créer ou recréer/recycler des thèmes, aidé en cela de ses arrangeurs. La partition de Tenue de soirée ne déroge pas à la règle, marquée de références transtextuelles qui construisent cependant une véritable scénarisation musicale de ce film et de la transformation de son personnage principal.
ISSN:2368-7061
2368-7061
DOI:10.7202/1084970ar