Low cost

Le Corpus de ce numéro s’intéresse aux pratiques productives dans le low cost : comment le modèle low cost transforme les conditions d’emploi, de travail et de rémunération, non seulement dans les entreprises qui se réclament de ses principes, mais aussi dans toute la branche d’appartenance de celle...

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Veröffentlicht in:La Nouvelle revue du travail 2018-05
Hauptverfasser: Allait, Fabien, Barnier, Louis-Marie, Bouffartigue, Paul, Bousseti, Anissa, Calame, Chloé, Carbonell, Juan Sebastian, Cardi, François, Cochoy, Franck, Dieuaide, Patrick, Dityvon, Claude, Dressen, Marnix, Durand, Jean-Pierre, Gardes, Cyrine, Gonnet, Aurélie, Jacquot, Lionel, Jürgens, Ulrich, Krzywdinski, Martin, Krzywdzinski, Martin, Lechowski, Grzegorz, Lenoir, Jean-Pierre, Maillot, Pierre, Mignot-Gérard, Stéphanie, Muller, Séverin, Pardi, Tommaso, Pillon, Jean-Marie, Plessz, Marie, Rodet, Diane, Rozencwajg, Roger, Santos, Luc Sigalo, Sarfati, François, Sebag, Joyce, Seine, Jean-Claude, Vandewattyne, Jean
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Le Corpus de ce numéro s’intéresse aux pratiques productives dans le low cost : comment le modèle low cost transforme les conditions d’emploi, de travail et de rémunération, non seulement dans les entreprises qui se réclament de ses principes, mais aussi dans toute la branche d’appartenance de celles-ci, par « contamination ». Quels sont alors les liens à établir entre la lean production, introduite depuis trois décennies dans les entreprises puis dans les administrations, et le low cost ? Par ailleurs, le modèle low cost bouscule les représentations et tend à transformer de larges secteurs de la population en consommateurs à la recherche permanente de la bonne affaire et du meilleur rapport qualité/prix. Il les incite dans tous les domaines à minimiser leur investissement et à en maximiser l’utilité, bref à les transformer en homo œconomicus. Est-il abusif d’attribuer au low cost une fonction qui évoquerait le « processus de civilisation » quant à une « transformation anthropologique » poussant certaines catégories sociales faiblement dotées en capital économique et/ou des individus habiles à manier l’Internet à toujours chercher le meilleur rapport qualité/prix en privilégiant le facteur prix ? Dans cette hypothèse, les consommateurs, qui sont aussi des travailleurs, « perdent le Nord », se satisfont de produits et de services de moindre qualité mais meilleur marché alors qu’eux-mêmes, en tant que salariés, n’ont guère intérêt à une stagnation, voire à une réduction de la masse salariale et à une dégradation des conditions d’emploi et du travail qui sont pourtant indissociables du low cost. Ce Corpus montre, sur un fond commun incontestable, une grande diversité de situations entre branches et entre entreprises concernées, dans la généalogie des initiatives, dans leurs temporalités, dans les types d’acteurs impliqués, et, dans une moindre mesure, des publics ciblés. Les articles analysent les effets du low cost dans des firmes privées ou publiques des secteurs du transport aérien et ferroviaire, de l’automobile, de la grande distribution (hard discount) et du médicament. L’introduction et le premier chapitre abordent les changements d’un point de vue plus largement sociétal en s’intéressant à l’emploi et aux transformations intrinsèques du capitalisme contemporain. En contrepoint de ce Corpus, la Controverse porte sur la consommation low cost et fait dialoguer plusieurs chercheurs aux approches très différenciées de la consommation et des marchés : après
ISSN:2495-7593
2263-8989
DOI:10.4000/nrt.3479