Large group formation in European Roe deer : an adaptive feature ?
The European roe deer (Capreolus capreolus) has locally colonized open agricultural lands for some decades. In the present paper, size of the winter groups of this species is compared at six sites of various openness, as well as in two of the sites for different population densities. Mean group size...
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Veröffentlicht in: | Revue d'Écologie 1995, Vol.50 (4), p.391-401 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | The European roe deer (Capreolus capreolus) has locally colonized open agricultural lands for some decades. In the present paper, size of the winter groups of this species is compared at six sites of various openness, as well as in two of the sites for different population densities. Mean group size, reaching eight deer in the most open cultivated area, is found to increase with both habitat openness and population density. As the European roe deer probably evolved in mainly forest environments until recently, it is difficult to interpret its tendency to flock in large groups in agricultural plains as a feature set by natural selection. In this species, the increase of group size with habitat openness and population density could be the simple consequence of group instability. Large group formation might of course enhance the fitness of the deer now colonizing open agricultural lands, but it would in this case have to be considered as an «exaptation » (in the sense of Gould and Vrba) and not a genuine adaptation.
Le Chevreuil d’Europe (Capreolus capreolus) colonise les plaines cultivées depuis quelques décennies. Dans cet article, nous comparons la taille des groupes hivernaux de cette espèce dans six zones diversement ouvertes, ainsi que dans deux de ces zones pour différentes densités de population. Nos résultats montrent que la taille moyenne des groupes, atteignant huit animaux dans la plaine la plus ouverte, s’accroît avec l’ouverture de l’habitat et la densité de population. Le Chevreuil d’Europe ayant probablement évolué dans des habitats essentiellement forestiers jusqu’à une date récente, il est difficile d’interpréter le fait qu’il forme de grands groupes dans les plaines agricoles comme un trait mis en place par la sélection naturelle. Chez cette espèce, l’accroissement de la taille des groupes avec l’ouverture de l’habitat et la densité de population serait en fait la simple conséquence de l’instabilité des groupes. La formation de grands groupes pourrait bien sûr avoir un effet positif sur la valeur sélective des individus colonisant les plaines agricoles, mais ce trait devrait alors être considéré comme une «exapta-tion » (au sens de Gould et Vrba) et non comme une authentique adaptation. |
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ISSN: | 0249-7395 2429-6422 |
DOI: | 10.3406/revec.1995.2186 |