Bark stripping and water availability : A comparative study between Moroccan and Algerian Barbary Macaques (Macaca sylvanus)

Cedar-oak forests of Aïn Kahla (Middle Atlas, Morocco) suffer from overgrazing while those of Djurdjura (Algeria) belong to a National Park where sheep herds are less frequent Overgrazing yields to lesser plant specific diversity. Monkeys of Ain Kahla spent more time eating cedar resources than thos...

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Veröffentlicht in:Revue d'Écologie 1999, Vol.54 (2), p.123-132
Hauptverfasser: Ménard, Nelly, Qarro, Mohamed
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Cedar-oak forests of Aïn Kahla (Middle Atlas, Morocco) suffer from overgrazing while those of Djurdjura (Algeria) belong to a National Park where sheep herds are less frequent Overgrazing yields to lesser plant specific diversity. Monkeys of Ain Kahla spent more time eating cedar resources than those of Djurdjura. Only in Morocco monkeys stripped bark and sucked male flowers to get sap. Damages of trees by the monkeys worry foresters. Our study suggests that bark stripping is neither induced by a reduction of free water availability, water content of food resources nor a reduction of food availability. Bark stripping does not induce an increase of water intake. Bark stripping could be a consequence of a lack of some nutrients that monkeys could get from the sap. Managing forests in order to increase plant specific diversity and to favor the extension of herbaceous and shrub species similar to those eaten by Algerian monkeys, might result in a decrease in bark stripping. Les cédraies-chênaies d’Aïn Kahla (Moyen Atlas, Maroc) sont soumises au surpâturage par les troupeaux de moutons lesquels sont beaucoup moins présents dans les forêts du Parc National du Djurdjura (Algérie). Au Maroc, le surpâturage a induit une réduction de la diversité spécifique végétale. Les singes d’Aïn Kahla passent ainsi plus de temps à s’alimenter des produits du cèdre que ceux du Djurdjura. Ils les écorcent et en sucent les fleurs mâles pour ingérer la sève, un comportement non observé en Djurdjura. Notre étude montre que l’écorçage par les singes ne répond ni à un manque d’eau libre, ni à un déficit de teneur en eau des aliments, ni à une réduction des disponibilités alimentaires. Consommer de l’écorce n’augmente pas la proportion d’eau ingérée. L’écorçage pourrait être une conséquence d’un déficit en certains nutriments que les singes peuvent trouver dans la sève. Les dégâts causés aux arbres par les singes inquiètent les forestiers. Une gestion forestière qui favoriserait la diversité spécifique végétale et l’extension d’espèces herbacées et d’arbustes similaires à ceux consommés par les singes d’Algérie, pourrait conduire à une diminution de l’écorçage.
ISSN:0249-7395
2429-6422
DOI:10.3406/revec.1999.2282