Max Weber et la monnaie
À partir de 1910, Max Weber développe un programme de sociologie économique dont l’ambition est, à l’aide de catégories sociologiques, d’appréhender des phénomènes habituellement analysés par les économistes. La monnaie est d’autant plus intéressante à considérer de ce point de vue qu’elle sert de s...
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Veröffentlicht in: | Cahiers Vilfredo Pareto 2019-01, Vol.57-1 (1), p.127-148 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | À partir de 1910, Max Weber développe un programme de sociologie économique dont l’ambition est, à l’aide de catégories sociologiques, d’appréhender des phénomènes habituellement analysés par les économistes. La monnaie est d’autant plus intéressante à considérer de ce point de vue qu’elle sert de support aux calculs rationnels qui gouvernent les pratiques économiques au sein du capitalisme occidental moderne. Pour comprendre la façon dont, en sociologue, Weber analyse la monnaie, le prisme de la rationalisation est le plus pertinent. En dialogue avec l’école historique allemande et l’école marginaliste autrichienne, Weber porte intérêt aux mouvements historiques qui poussent à l’unification des fonctions de la monnaie. Il met surtout en évidence l’existence d’une tension irréductible entre rationalisation matérielle et rationalisation formelle de la monnaie. Ce faisant, il éclaire sociologiquement, et de façon originale, des phénomènes comme l’inflation et la spéculation. |
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ISSN: | 0048-8046 1663-4446 |
DOI: | 10.4000/ress.5099 |