Caractérisation des rechutes locorégionales chez des patientes atteintes d’un cancer du sein traité par irradiation pariétale par électrons : expérience monocentrique de l’institut Curie

L’objectif de cette étude était d’évaluer le contrôle locorégional et établir la cartographie des rechutes locorégionales chez les femmes atteintes d'un cancer du sein, irradiées après mastectomie par une technique conformationnelle par un faisceau direct d’électrons. Nous avons inclus toutes l...

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Veröffentlicht in:Cancer radiothérapie 2019-02, Vol.23 (1), p.38-45
Hauptverfasser: Loganadane, G., Xi, Z., Fournier-Bidoz, N., Xu, H.P., Grellier Adedjouma, N., Bazire, L., Fourquet, A., Kirova, Y.M.
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Zusammenfassung:L’objectif de cette étude était d’évaluer le contrôle locorégional et établir la cartographie des rechutes locorégionales chez les femmes atteintes d'un cancer du sein, irradiées après mastectomie par une technique conformationnelle par un faisceau direct d’électrons. Nous avons inclus toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein non métastatique irradiées au niveau de la paroi par un faisceau direct d’électrons entre 2007 et 2011 dans notre département. Toutes les patientes qui ont été atteintes d’une récidive locorégionale ont fait l’objet de cette étude. Une cartographie précise des sites de rechutes a été réalisée et a été confrontée aux volumes cibles anatomocliniques des atlas de délinéation proposés par l’European Society for Radiotherapy and Oncology (ESTRO) et le Radiation Therapy Oncology Group (RTOG). Avec un suivi médian de 64 mois (extrêmes : 6–102 mois), les probabilités de survie sans récidive locorégionale et de survie globale à 5 ans étaient respectivement de 90 % (intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %] : 88,1–92,4) et 90,9 % (IC 95 % : 88,9–93). Parmi les 796 patientes incluses dans l’étude, 23 patientes étaient atteintes d’une rechute locorégionale (soit 2,9 %), parmi elles juste 13 récidives locales. La majorité des tumeurs présentaient des critères d’agressivité biologique avec pour 17 d’entre elles (soit 74 %) un grade III histopronostique d’Ellston-Ellis, pour 16 un indice mitotique élevé (soit 70 %) et pour 12 une forme triple négative (soit 52 %). Une invasion lymphovasculaire a été observée chez 11 patientes (soit 48 %). Dans 14 cas, la rechute locorégionale était accompagnée de métastases à distance synchrones, tandis que quatre cas de métastases métachrones ont été rapportés. Les rechutes locales (pariétales) se sont produites chez 13 patients, avec 12 dans les volumes cibles initiaux et des volumes et doses adéquats. Les rechutes régionales (ganglionnaires) sont survenues chez 13 patientes avec 15 adénopathies identifiées. Quatre récidives ganglionnaires sont survenues en dehors du volume cible anatomoclinique de l’ESTRO et deux sont survenues en dehors du volume cible anatomoclinique de l’ESTRO et du RTOG. Dans notre série, les rechutes locales étaient probablement liées à une radiorésistance tandis que les rechutes régionales résultaient d’un problème de couverture des volumes cibles. Un certain nombre de récidives ganglionnaires pourraient survenir en dehors des volumes cibles définis par l’ESTRO ou le RTOG. The purpose
ISSN:1278-3218
1769-6658
DOI:10.1016/j.canrad.2018.04.005