Les crêtes en fonte dans la première moitié du XIXe : le gothique retrouvé avant Viollet-le-Duc

Dans la première moitié du XIXe siècle en France, la recréation de « crêtes » en fonte pour les toitures des monuments gothiques et du néo-gothique a fait l’objet d’un grand intérêt chez les architectes de cette époque. Pour eux, la crête était une caractéristique du gothique flamboyant qu’ils reche...

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Veröffentlicht in:Livraisons d'histoire de l'architecture 2015-09 (29), p.51-71
1. Verfasser: Kawase, Sayuri
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Dans la première moitié du XIXe siècle en France, la recréation de « crêtes » en fonte pour les toitures des monuments gothiques et du néo-gothique a fait l’objet d’un grand intérêt chez les architectes de cette époque. Pour eux, la crête était une caractéristique du gothique flamboyant qu’ils recherchaient et ils savaient aussi que c’était à la période du gothique flamboyant que l’on avait plus souvent employé le fer pour les parties découpées des monuments médiévaux : ils optèrent pour la fonte dans la création de crêtes. Cette première génération du début du XIXe percevait aussi dans les crêtes un ornement symbolique de l’architecture nationale française. Cependant Viollet-le-Duc insista sur la fonction structurelle de la crête dans les faîtages et fit remplacer finalement à la basilique de Saint-Denis la crête en fonte projetée par Debret par une autre en plomb. Pour ce spécialiste de l’architecture médiévale, la crête ne pouvait pas être un simple accessoire, mais devait être un élément fonctionnel.
ISSN:1627-4970
1960-5994
DOI:10.4000/lha.468