Commerce vertical et propagation des chocs de prix: Le cas de la zone euro

La décomposition des chaînes de valeur internationales est un aspect important de la mondialisation. Partant d’une hypothèse d’inflation par les coûts, nous examinons la propagation des chocs d’offre sur les prix à partir des tableaux Input-Output mondiaux. Le modèle de Leontief adapté dans le cadre...

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Veröffentlicht in:Observations et diagnostics économiques. Revue de l'OFCE 2017-03, Vol.N° 149 (5), p.131-166
Hauptverfasser: Cochard, Marion, Daudin, Guillaume, Fronteau, Sandra, Rifflart, Christine
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:La décomposition des chaînes de valeur internationales est un aspect important de la mondialisation. Partant d’une hypothèse d’inflation par les coûts, nous examinons la propagation des chocs d’offre sur les prix à partir des tableaux Input-Output mondiaux. Le modèle de Leontief adapté dans le cadre d’une économie monde nous permet d’analyser empiriquement l’impact de chocs de change et de productivité sur la zone euro et sur le reste du monde lorsque ces chocs émanent de la zone euro. Nous montrons que la diffusion des chocs opère principalement au premier tour et dépend de la part des inputs importés dans la production ou les exportations. En outre, les chocs de change sont en partie compensés par une modification des prix des inputs ce qui, en cas d’appréciation, limite la perte de compétitivité. L’ampleur de cette compensation n’est pas négligeable et elle est d’autant plus élevée que les pays de la zone euro sont ouverts. Elle est ainsi plus forte pour l’Allemagne (avec une élasticité des prix d’exportation à un choc de l’euro de -9 %) que pour la France (-8 %). L’impact des chocs de productivité est plus important que celui des chocs de change en raison d’un effet de résonance domestique avant leur diffusion internationale. Parmi les grands pays, l’Allemagne est celui qui bénéficie le plus des chocs positifs de productivité émanant des PECO hors zone euro : dans ce cas, l’élasticité de ses prix d’exportation est de 6 % contre 2,5 % pour la France.
ISSN:1265-9576
1777-5647
DOI:10.3917/reof.149.0131