Au risque de la subjectivité en soins palliatifs

Dans le contexte sociétal et économique actuel, l’exercice des professionnels de santé se trouve bouleversé. La logique de consommation a infiltré les pratiques de soins engendrant une recherche perpétuelle d’efficacité et de satisfaction. En soins palliatifs, cette logique induit une plus grande mé...

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Veröffentlicht in:Médecine palliative 2021-04, Vol.20 (2), p.113-117
Hauptverfasser: Comparin-Ainard, Véronique, Morris, Catherine, Jules-Percebois, Fabienne, Ayache, Raphaël, Bensoussan, Céline
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dans le contexte sociétal et économique actuel, l’exercice des professionnels de santé se trouve bouleversé. La logique de consommation a infiltré les pratiques de soins engendrant une recherche perpétuelle d’efficacité et de satisfaction. En soins palliatifs, cette logique induit une plus grande médicalisation de la fin de vie. La nouvelle loi Clayes–Léonetti traduit ainsi cette tentative de maîtrise à travers la sédation pour une « bonne » mort. Quel impact cette recherche d’efficacité à tout crin peut-elle avoir sur le patient ? Le sujet ne risque-t-il pas de se dissoudre dans les attentes et les injonctions de la société et de l’institution hospitalière ? Dans cette société où le « toujours aller mieux » est élevé au rang de norme, le psychologue en soins palliatifs peut-il proposer un autre chemin au patient ? In the current societal and economic context, the practice of health professionals has been turned upside down. Consumerism has infiltrated the practice of care generating a perpetual search for efficiency and satisfaction. In palliative care, this logic leads to greater medicalization of the end of life. The new Clayes–Leonetti law thus translates this attempt at control through sedation for a “good” death. What impact can this race for efficiency at any cost have on the patient? Does the subject not risk being dissolved into the expectations and injunctions of society and the hospital institution? In this society where the “always get better” is elevated to the benchmark standard, can the palliative care psychologist propose another path to the patient?
ISSN:1636-6522
DOI:10.1016/j.medpal.2020.03.003