Where are the boys? Have you found them? » : La confluence comme rencontre manquée dans Moonlight de Harold Pinter
En mettant en scène ce qui était à l’origine une étude de cas clinique, avec le réveil de Deborah après 29 ans de coma, Harold Pinter propose une réflexion sur les formes de dépossession et d’exposition physiques. En rendant perceptible le corps malade, la pièce redonne une visibilité à Deborah, et...
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Veröffentlicht in: | Études britanniques contemporaines 2017-05, Vol.52 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | En mettant en scène ce qui était à l’origine une étude de cas clinique, avec le réveil de Deborah après 29 ans de coma, Harold Pinter propose une réflexion sur les formes de dépossession et d’exposition physiques. En rendant perceptible le corps malade, la pièce redonne une visibilité à Deborah, et met en avant sa présence sur scène. Pourtant, l’attention est dirigée vers la matérialité de son corps, et vers la dépossession que cette incarnation lui fait subir. Exposer le corps dans toute sa matérialité révèle sa fragilité, sa vulnérabilité, et nous rappelle que nous sommes toujours potentiellement dépendants. L’abandon forcé d’un contrôle absolu sur le corps montre que l’exposition devient une manière nécessaire d’aborder l’autre, au-delà de toute tentative de le/la comprendre grâce à la langue et à la connaissance. |
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ISSN: | 1168-4917 2271-5444 |
DOI: | 10.4000/ebc.3576 |