Mobilité genrée au Sénégal

Cet article examine les mouvements de migration interne au Sénégal à l’aide de données individuelles provenant d’une étude représentative sur le plan national réalisée en 2006-2007 et 2010-2012. Ces données sont uniques dans la mesure où elles contiennent les coordonnées GPS des personnes enquêtées...

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Veröffentlicht in:Population (France) 2020-01, Vol.75 (2), p.297-323
Hauptverfasser: Chort, Isabelle, de Vreyer, Philippe, Zuber, Thomas, Guerrouche, Karine
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Cet article examine les mouvements de migration interne au Sénégal à l’aide de données individuelles provenant d’une étude représentative sur le plan national réalisée en 2006-2007 et 2010-2012. Ces données sont uniques dans la mesure où elles contiennent les coordonnées GPS des personnes enquêtées lors des deux vagues. Il est alors possible de calculer les distances et de cartographier les déplacements individuels en évitant les problèmes posés par l’utilisation des unités administratives pour définir les migrations. Ces résultats mettent en lumière des comportements de mobilité très différents selon le sexe et confirment leur persistance pendant les dernières décennies. Les femmes sont plus susceptibles de migrer que les hommes, mais vers des destinations rurales plutôt qu’urbaines. Bien que l’instruction augmente les probabilités de migration vers les villes, surtout chez les femmes, la mobilité féminine est essentiellement liée au mariage, tandis que les migrations de travail concernent plus souvent les hommes.
ISSN:0032-4663
1957-7966
DOI:10.3917/popu.2002.0297