Etude cytogenetique de quelques clones diploides et polyploides de pommier (Malus X domestica Borkh.). Considerations quant a l'origine du pommier

L'étude du comportement méïotique de clones dipïoides et polyploïdes du pommier cultivé (Malus×domestica Borkh.) a été réalisée sur cellules-mères de grains de pollen. L'analyse de plaques métaphasiques conduit aux formules d'associations chromosomiques suivantes: 10 II droits et 7 II en anneau, 5, 35 I+7, 3 II+10, 37 III et 2, 23 I+20, 23 II+2, 69 III+4, 31 IV par cellule respectivement pour les diploïides, triploïdes et le clone tétraploïde. Au cours de ce travail, la cytomixie a été observée entre cellules-mères de grains de pollen chez tous les clones étudiés avec une fréquence variable et quel que soit le niveau de polïdie; ce phénomène a été principalement rencontré aux stades prophase I, interphase, prophase II et télophase II. L'observation chez les triploïdes d'un nombre total d'associations (somme des bivalents et trivalents) supérieur à 17 et chez les triploïdes et le tétraploïde d'une fréquence d'univalents inférieure à celle des trivalents, traduit l'existence d'associations intragénomiques. Nous avons observé seulement des bivalents chez les diploïdes, pas d'association de plus de 3 chromosomes et 4 chromosomes chez les triploïdes et le tétraploïde respectivement. Le pommier dont on admet une origine polyploïde, est vraisemblablement un polyploïde disomique si l'on considère les études diverses réalisées en cytologie, génétique, électrophorèse d'isozymes, morphologie et chimiotaxonomie.