L’appartenance au territoire, une ressource convoitée ? Enquête en milieu rural
Le réinvestissement des campagnes tend à montrer que l’hyper-mobilité s’accompagne d’une recherche d’ancrage à laquelle peuvent répondre plusieurs formes d’appartenance. Pour expliciter cette diversification des rapports sociaux aux territoires ruraux, certains travaux ont souligné le découplage des...
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Veröffentlicht in: | Pour (Paris) 2016, Vol.4 (228), p.77-85 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Le réinvestissement des campagnes tend à montrer que l’hyper-mobilité s’accompagne d’une recherche d’ancrage à laquelle peuvent répondre plusieurs formes d’appartenance. Pour expliciter cette diversification des rapports sociaux aux territoires ruraux, certains travaux ont souligné le découplage des logiques d’attachement aux lieux et celles d’insertion sociale. Nous proposons de repartir de cette grille d’analyse pour montrer que si ces deux types d’appartenance se différencient, elles ont également en commun de pouvoir mobiliser/générer des ressources particulières : les ressources d’autochtonie. En nous basant sur les résultats d’une enquête menée en Dordogne, nous montrons ainsi que, conjugué à l’essor des mobilités, la mise en scène des aménités rurales peut favoriser un attachement aux lieux dépourvu de toute intégration sociale à la localité. Mais dans certains cas, une connaissance privilégiée du territoire peut également permettre à des autochtones de « rééquilibrer » des relations asymétriques avec des visiteurs, ouvrant ainsi la voie aux ressources d’autochtonie. Cela nous conduit à présenter l’appartenance au territoire comme une ressource convoitée et disputée qui structure encore fortement les relations sociales dans certains espaces ruraux. |
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ISSN: | 0245-9442 2426-6507 |