Influence de la rigidité des chaussures de ski alpin sur le contrôle de l’équilibre dynamique

Introduction Le contrôle postural est perturbé par le port de chaussures de ski qui limitent les possibilités de mouvement de la cheville. Des chaussures plus rigides avec une restriction de mouvement plus marquée sont donc potentiellement plus perturbatrices. Cette étude a donc pour objectif de tes...

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Veröffentlicht in:Neurophysiologie clinique 2014-11, Vol.44 (5), p.511-511
Hauptverfasser: Noé, F, Paillard, T
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Introduction Le contrôle postural est perturbé par le port de chaussures de ski qui limitent les possibilités de mouvement de la cheville. Des chaussures plus rigides avec une restriction de mouvement plus marquée sont donc potentiellement plus perturbatrices. Cette étude a donc pour objectif de tester l’influence de la rigidité des chaussures de ski sur le contrôle postural. Matériel et méthode Dix sujets ont participé à l’étude. Ils étaient testés en condition d’instabilité antéro-postérieure (AP) et médio-latérale (ML) sur une plate-forme de force, pieds nus (REF), en chaussures de ski souples (SKI_S) et rigides (SKI_R). La vitesse (VCOP) et la position antéro-postérieure moyenne (YCOP) du COP ont été calculées. Des tests non paramétriques de Wilcoxon ont été effectués ( p < 0,05). Résultats En instabilité ML, VCOP était significativement supérieure et YCOP significativement plus en avant en chaussures de ski. Aucune différence significative ne caractérisait les deux types de chaussures. En instabilité AP, YCOP était plus en avant en REF et SKI_S comparativement à SKI_R et VCOP était significativement plus faible en SKI_R qu’en REF. Discussion Les deux chaussures présentent un effet perturbateur identique en ML. La différence de rigidité se caractérise essentiellement dans le plan sagittal car en AP, la position du COP est moins antérieure en chaussures rigides, plus difficiles à déformer. De manière étonnante, nous observons un meilleur contrôle postural en AP avec les chaussures rigides. Ceci peut s’expliquer par l’utilisation de l’appui tibial des chaussures, ce support étant mécaniquement plus efficace en chaussures rigides.
ISSN:0987-7053
1769-7131
DOI:10.1016/j.neucli.2014.09.056