Quels équilibres végétal/animal en France métropolitaine, aux échelles nationale et « petite région agricole » ?
L’ajustement des activités d’élevage aux ressources localement présentes est un des leviers de la transition écologique, permettant une autonomie des territoires et une moindre consommation d’intrants nécessitant un transport. Le travail présenté ici a été réalisé dans le cadre de l’étude INRA EFESE...
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Veröffentlicht in: | INRA Productions Animales 2019-01, Vol.31 (4), p.353-364 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’ajustement des activités d’élevage aux ressources localement présentes est un des leviers de la transition écologique, permettant une autonomie des territoires et une moindre consommation d’intrants nécessitant un transport. Le travail présenté ici a été réalisé dans le cadre de l’étude INRA EFESE-écosystèmes agricoles. Il propose une méthode simple basée sur la statistique agricole et plusieurs sources complémentaires pour calculer sur une base annuelle l’équilibre végétal/animal d’un territoire. La capacité d’un territoire à nourrir sa population d’animaux d’élevage (CAPA) est définie comme le rapport entre les ressources végétales disponibles pour l’alimentation animale et la consommation par le cheptel localement présent. Elle peut être calculée en Matière Sèche (MS) ou azotée (MAT), à l’échelle nationale ou des Petites Régions Agricoles (PRA). Les PRA comportant des populations animales trop faibles sont exclues de l’analyse ; de même, l’incertitude sur les données d’effectifs et de consommation des chevaux n’a pas permis de les comptabiliser. Au niveau national, la CAPA globale est bonne (0,98 en MS ; 0,81 en MAT) mais cache un déficit en protéines, avec une CAPA en MAT de 0,42 pour les concentrés, à associer à la dépendance aux tourteaux de soja importés. Au niveau PRA, une typologie fait apparaître cinq groupes distincts en termes d’équilibre végétal/animal. La cartographie de ces groupes permet de distinguer des zones homogènes, et d’autres présentant plusieurs groupes donc des synergies potentielles au niveau supra. Ces résultats originaux mériteront d’être affinés en précisant certains calculs, puis mobilisés pour accompagner la transition écologique des territoires. |
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ISSN: | 2273-774X 2273-7766 2824-3633 |
DOI: | 10.20870/productions-animales.2018.31.4.2374 |