Enfreindre sans craindre : tolérance à la dissonance dans le paradigme de l’hypocrisie induite

Issu de la dissonance cognitive, le paradigme de l’hypocrisie induite illustre le principe suivant : dire une chose et en faire une autre, et vice-versa. L’écart perçu entre la norme et ses comportements passés contre-normatifs éveille un état de dissonance, que l’individu réduira. Nous avons testé...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Psychologie française 2010-03, Vol.55 (1), p.41-47
Hauptverfasser: Martinie, M.-A., Fointiat, V.
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Issu de la dissonance cognitive, le paradigme de l’hypocrisie induite illustre le principe suivant : dire une chose et en faire une autre, et vice-versa. L’écart perçu entre la norme et ses comportements passés contre-normatifs éveille un état de dissonance, que l’individu réduira. Nous avons testé dans ce cadre l’hypothèse originale de Festinger : le travail de réduction en fonction du seuil de tolérance à la dissonance opérationnalisé à partir de la fréquence des transgressions passées déclarée par chaque participant. Les participants exposés à la procédure d’hypocrisie avaient la possibilité de réduire leur dissonance par la trivialisation. Conformément à nos attentes, plus les participants déclaraient une fréquence de transgression faible plus ils réduisaient leur dissonance en trivialisant. Induced-hypocrisy is directly derived from cognitive dissonance theory. This paradigm involves the combination of two factors: commitment factor, in which the individual advocates a pro-normative position and mindful factor in which the past transgressions are made salient. This combination arouses dissonance, which is usually reduced by changing the behavior in line with the normative advocacy. We used the induced-hypocrisy paradigm to test one of the original hypotheses of dissonance: it exists a tolerance towards dissonance. This tolerance was operationalized via the frequency of self-reported transgressions (e.g. familiarization with transgressions). Participants were made hypocritical; then they were given the opportunity to reduce dissonance through trivialization scale. According to the hypothesis, less frequent were the transgressions and higher was their trivialization.
ISSN:0033-2984
1873-7277
DOI:10.1016/j.psfr.2010.02.003