Le dernier voyage: Le rapatriement funéraire des immigrés kabyles de Saint-Étienne à Tounef en Kabylie
Notre proposition s’interroge, à travers une réflexion socioanthropologique et empirique, sur la gestion publique de « la mort de l’émigré » dans ses deux communautés d’appartenance : la ville d’immigration (Saint-Étienne) et le village d’origine (Tounef en Kabylie). L’intérêt de notre réflexion sur...
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Veröffentlicht in: | Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée 2018 (144) |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Notre proposition s’interroge, à travers une réflexion socioanthropologique et empirique, sur la gestion publique de « la mort de l’émigré » dans ses deux communautés d’appartenance : la ville d’immigration (Saint-Étienne) et le village d’origine (Tounef en Kabylie). L’intérêt de notre réflexion sur la mort de l’émigré est de saisir la complexité du traitement réservé socialement et rituellement à la mort de l’émigré en insistant sur les conditions de son rapatriement, l’organisation et le rituel de son enterrement et, enfin, la construction de sa tombe dans le cimetière familial ou villageois. L’histoire de rapatriement des émigrés de Saint-Étienne, depuis 1968 à 2012, nous mènera aussi à « faire » entre autres, l’histoire du « carré d’émigrés » qui s’est formé involontairement au cimetière du village de Tounef et qui révèle une trace physique de « ce retour éternel de l’absent ». On verra que la mort de l’absent et son rapatriement ont bousculé pour ne pas dire bouleversé et mis à l’épreuve tout le dispositif rituel lié à la mort et à l’enterrement en Kabylie. |
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ISSN: | 0997-1327 2105-2271 |
DOI: | 10.4000/remmm.11870 |