Odeurs indésirables de la viande de porcs mâles non castrés : problèmes et solutions potentielles

La présence d’odeurs indésirables dans la viande de porcs mâles entiers est principalement liée à l’accumulation d’androsténone et de scatol. L’androsténone est synthétisée par les testicules et le scatol par les bactéries du colon à partir du tryptophane. Leur teneur dans le tissu adipeux résulte d...

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Veröffentlicht in:INRA Productions Animales 2018-06, Vol.31 (1), p.23-36
Hauptverfasser: PAROIS, Séverine, BONNEAU, Michel, CHEVILLON, Patrick, LARZUL, Catherine, QUINIOU, Nathalie, ROBIC, Annie, PRUNIER, Armelle
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:La présence d’odeurs indésirables dans la viande de porcs mâles entiers est principalement liée à l’accumulation d’androsténone et de scatol. L’androsténone est synthétisée par les testicules et le scatol par les bactéries du colon à partir du tryptophane. Leur teneur dans le tissu adipeux résulte du bilan entre leur synthèse, leur élimination et leur réabsorption. Le principal levier d’action pour réduire la teneur en androsténone est la sélection génétique. Pour le scatol, les principaux leviers d’action concernent la conduite d’élevage : propreté des cases, gestion de l’environnement microclimatique et conduite alimentaire, notamment. La mixité des groupes et l’instabilité sociale ont peu d’impact sur les teneurs en composés odorants, mais sont importantes à contrôler pour réduire les risques de bagarres et de lésion. Même en réduisant fortement la teneur en composés odorants, il ne sera pas possible d’obtenir des niveaux indétectables sur toutes les carcasses. Une stratégie d’utilisation des carcasses odorantes de porcs mâles entiers doit être définie. Elle implique de comprendre les facteurs de rejet des viandes odorantes par les consommateurs. La perception d’odeurs sexuelles dépend de facteurs liés à l’animal, au type de produit, au mode de préparation/consommation et au consommateur lui-même. De plus, les deux molécules odorantes semblent interagir. La prise en compte des différents cas de figure peut être envisagée par une approche de modélisation, avec en préalable la mise en œuvre d'une détection des odeurs sur la chaine d’abattage. Or actuellement, seule la détection par le nez humain est opérationnelle au niveau des chaines d’abattage et des méthodes instrumentales restent à développer.
ISSN:2273-774X
2273-7766
2824-3633
DOI:10.20870/productions-animales.2018.31.1.2206