Sensibiliser au risque de submersion marine par le jeu ou faut-il qu’un jeu soit spatialement réaliste pour être efficace ?

La plateforme LittoSIM modélise à partir des données réelles le risque de submersion auquel une île de la côte atlantique française est soumise et propose à quatre équipes de joueurs d’aménager le territoire, en gérant l’urbanisation et les aménagements de défense du littoral, puis de confronter leu...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:SCIENCES DU JEU 2017-12 (8)
Hauptverfasser: Amalric, Marion, Anselme, Brice, Bécu, Nicolas, Delay, Etienne, Marilleau, Nicolas, Pignon, Cécilia, Rousseaux, Frédéric
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:La plateforme LittoSIM modélise à partir des données réelles le risque de submersion auquel une île de la côte atlantique française est soumise et propose à quatre équipes de joueurs d’aménager le territoire, en gérant l’urbanisation et les aménagements de défense du littoral, puis de confronter leur gestion du territoire à des épisodes de submersion marine. Le jeu de rôles, épaulé d’un modèle multi-agents, facilite l’appréhension du risque par les élus et les agents communaux et est conçu pour permettre le suivi des actions et leur réorientation dans la plateforme. Cet article soulève la question du réalisme dans une simulation participative : comment a-t-il été mis en œuvre, dans quel but, avec quels effets ? Le dispositif spatial du jeu met tout d’abord en scène une reproduction de la gestion du territoire et joue sur les échelles spatiales et temporelles et sur les échanges interpersonnels. Par ailleurs, la scénarisation, grâce à des leviers incitatifs invitant les joueurs à modifier leurs pratiques professionnelles quotidiennes, produit un décalage et de ce fait une sensibilisation aux enjeux. Enfin, cette démarche participative, dont la dimension réaliste est revendiquée, interroge le chercheur sur sa posture d’accompagnement.
ISSN:2269-2657
2269-2657
DOI:10.4000/sdj.859