Los Angeles dans Mulholland Drive de David Lynch
Los Angeles est connu pour être la ville du cinéma et l’archétype de la ville de la postmodernité qui, comme théorisé par l'Ecole de Los Angeles, est fragmentée à la fois socialement et spatialement. Face à ce double constat et à l'heure où le cinéma devient un objet d'étude à part en...
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Veröffentlicht in: | Amerika 2013-12 (9) |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | Los Angeles est connu pour être la ville du cinéma et l’archétype de la ville de la postmodernité qui, comme théorisé par l'Ecole de Los Angeles, est fragmentée à la fois socialement et spatialement. Face à ce double constat et à l'heure où le cinéma devient un objet d'étude à part entière de la géographie, tant culturelle qu’urbaine, il nous a semblé pertinent d'étudier Los Angeles au prisme d'une œuvre cinématographique. Mulholland Drive de David Lynch (2001) est particulièrement intéressant pour notre propos parce qu’en mobilisant un ensemble de références filmiques et spatiales du rêve hollywoodien, il donne à voir de façon postmoderne cette ville de la postmodernité : à travers les subjectivités de ses personnages, le réalisateur déconstruit le mythe pour montrer l'envers du décor. Par un jeu constant sur les lieux et la perte de repères, D. Lynch fait émerger un autre Los Angeles : loin du cadre idyllique et factice des studios, la ville apparaît comme insaisissable et invivable, en écho à la ville agonisante des théories postmodernes. Pourtant, la tension dynamique générée par les identités mouvantes des protagonistes, cette tension inhérente à la désorganisation spatiale de la ville et malgré tout unificatrice, fait encore tenir Los Angeles. |
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ISSN: | 2107-0806 |
DOI: | 10.4000/amerika.4373 |