Comparaison de l’effet de vibrations cervicales et de vibrations du muscle gluteus medius sur l’équilibre postural statique de sujets sains

Introduction Comparer l’effet et le post-effet de vibrations des muscles du cou (NMV) et de vibrations du gluteus medius (GMV) sur l’équilibre debout statique chez le sujet sain. Méthode Treize sujets sains d’âge moyen 23 ans, droitiers, sont testés debout yeux fermés sur plate-forme de force pendan...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Neurophysiologie clinique 2015-11, Vol.45 (4), p.397-397
Hauptverfasser: Jamal, K, Challois-Leplaideur, S, Leblond, E, Chochina, L, Raillon-Moulinet, A.-L, Bonan, I
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Introduction Comparer l’effet et le post-effet de vibrations des muscles du cou (NMV) et de vibrations du gluteus medius (GMV) sur l’équilibre debout statique chez le sujet sain. Méthode Treize sujets sains d’âge moyen 23 ans, droitiers, sont testés debout yeux fermés sur plate-forme de force pendant la vibration (durée 5 min), à l’arrêt et 5 minutes après, au cours de 2 sessions successives NMV gauche ou GMV droite selon un ordre randomisé. Le critère principal était la variation du déplacement moyen du centre de Pression (CoP) sur l’axe médiolatéral. Résultats Les GMV provoquent un déplacement du CoP vers le côté gauche chez 70 % des sujets (9 répondeurs) (moyenne ± SD = 5,2 ± 4,8 mm) ( p = 0,003). Immédiatement après, l’effet reste présent (moyenne ± SD = 4,7 ± 4 mm) ( p  = 0,001) et après 5 minutes, les sujets retrouvent leur position antérieure (moyenne ± SD = 1,25 ± 6,8) ( p  = 0,33). Pour la NMV, seulement 5 sujets avaient un déplacement vers le côté gauche, qui semblait se maintenir. La variation du CoP n’était pas significative pendant ( p = 1), immédiatement après ( p = 0,72) et après 5 minutes ( p = 0,89). Discussion–conclusion Les GMV provoquent un déplacement chez 70 % des sujets en moyenne d’un peu plus de 5 mm. L’effet des NMV est plus variable d’un sujet à l’autre. Ceci pourrait être expliqué par une action sensorimotrice périphérique majoritaire de la vibration du muscle GM alors que la NMV mettrait en jeu des circuits plus haut situés au niveau de la représentation du corps dans l’espace.
ISSN:0987-7053
1769-7131
DOI:10.1016/j.neucli.2015.10.023