Perspectives 2008-2009. Italie : coup de frein

Avec une progression du PIB de 1,5 % en 2007, l'Italie n'a pas rejoint le dynamisme de croissance de la zone euro. Un écart de plus d'un point de croissance se maintient par rapport à la zone euro pour la troisième année consécutive. La phase de reprise engagée depuis 2005 s'étai...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Observations et diagnostics économiques. Revue de l'OFCE 2008-04 (105), p.216-219
1. Verfasser: Veroni, Paola
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Avec une progression du PIB de 1,5 % en 2007, l'Italie n'a pas rejoint le dynamisme de croissance de la zone euro. Un écart de plus d'un point de croissance se maintient par rapport à la zone euro pour la troisième année consécutive. La phase de reprise engagée depuis 2005 s'était bien consolidée en 2006, tirée par le dynamisme des entreprises mais l'orientation restrictive de la politique économique a bridé la consommation des ménages. En 2007, en dépit d'une impulsion budgétaire tout aussi négative, la consommation des ménages (+ 1,4 %) a crû à un rythme inconnu depuis 2001 à l'inverse de l'affaiblissement de l'investissement productif (+ 0,1 %). La contribution des échanges extérieurs à la croissance du PIB est redevenue positive. Bien que les données les plus récentes de comptabilité nationale pour 2007 ne fournissent pas d'information sur l'évolution au quatrième trimestre, les différents indicateurs conjoncturels indiquent que le processus de ralentissement de la croissance, déjà en cours à la fin de l'été, s'est accentué. La contribution de la demande intérieure à la croissance (+ 0,9 %) serait réduite de moitié en 2008, sous l'effet négatif de l'accélération de l'inflation sur la consommation privée (+ 0,9 %) et de l'augmentation du coût du crédit sur l'investissement logement (+ 0,8 %). La montée en puissance d'une fiscalité plus avantageuse pour les entreprises favoriserait une reprise de l'investissement productif en 2009 (+ 2,5 %), permettant une contribution plus positive de la demande intérieure (+ 1,5 %). L'évolution des exportations suivrait de plus près que par le passé celle de la demande mondiale, tout en restant moins dynamique. Après une faible croissance en 2008 (+ 0,9 %), l'économie italienne ne croîtrait que légèrement au-dessus de son potentiel en 2009 (+ 1,5 %) (...).
ISSN:1265-9576
1777-5647