Deux organistes aux destins voisins : Marie-Claude Renault-Bainville (1724-1803) et Jeanne-Marie Bertrand-Jannot (1738-1804)
L’enquête prosopographique en cours sur les musiciens d’Église actifs en 1790 a fait surgir plus d’une centaine de musiciennes totalement inconnues auparavant. Parmi elles, voici deux organistes dont les itinéraires de vie présentent des similitudes. En 1790, ces deux musiciennes exercent dans des a...
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Veröffentlicht in: | Annales historiques de la Révolution française 2011 (366), p.3-27 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’enquête prosopographique en cours sur les musiciens d’Église actifs en 1790 a fait surgir plus d’une centaine de musiciennes totalement inconnues auparavant. Parmi elles, voici deux organistes dont les itinéraires de vie présentent des similitudes. En 1790, ces deux musiciennes exercent dans des abbayes obscures, immergées en milieu rural. Suivre ce qui leur arrive alors permet de voir de façon concrète comment fut réglé le sort des musiciens d’Église ayant perdu leur emploi au moment de la Révolution.« Toucher l’orgue » est un métier véritable qui leur avait permis, jeunes filles, de mener une vie indépendante, l’une à Paris, l’autre à Vitré. À un âge supérieur à l’âge moyen au mariage des femmes, elles avaient ensuite épousé chacune un organiste, mais sans cesser d’exercer leur métier. Assez rapidement, après la naissance de quelques enfants, le lien conjugal se distend et les conjoints poursuivent leur carrière chacun à sa tribune, à distance l’un de l’autre, jusqu’à la Révolution. |
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ISSN: | 0003-4436 1952-403X |
DOI: | 10.4000/ahrf.12203 |