Les reconversions des manufactures françaises des tabacs

Depuis la fermeture, en 2017, de l’usine à cigarettes de Riom (Puy-de-Dôme), l’industrie des tabacs n’existe plus en France. Elle remontait au XVIIe siècle et pour la plus grande partie de son histoire elle avait été monopolisée par l’État, un monopole fiscal exploité par des compagnies de fermiers...

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Veröffentlicht in:Ethnologies (Québec) 2020-03, Vol.42 (1-2), p.267-295
1. Verfasser: Smith, Paul
Format: Artikel
Sprache:eng
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Depuis la fermeture, en 2017, de l’usine à cigarettes de Riom (Puy-de-Dôme), l’industrie des tabacs n’existe plus en France. Elle remontait au XVIIe siècle et pour la plus grande partie de son histoire elle avait été monopolisée par l’État, un monopole fiscal exploité par des compagnies de fermiers sous l’Ancien Régime puis par une administration placée sous la tutelle du ministère des Finances au XIXe et XXe siècles. Cette industrie d’État nous lègue aujourd’hui un échantillon remarquable d’établissements manufacturiers, témoignant de trois siècles d’architecture industrielle. Notre article porte un regard sur le devenir de ces établissements après leur abandon par l’industrie. Les nouveaux usages insérés dans les murs sont très variés — logements, locaux d’enseignement, équipements culturels, lieux d’activités, hôtels, espaces tertiaires… — mais ils soulèvent tous la question de l’interprétation, sur place, de l’histoire des lieux et celle aussi de la sauvegarde du patrimoine technique de l’industrie. Ces questions sont posées en examinant de plus près quatre opérations de reconversion, à Issy-les-Moulineaux en banlieue parisienne et à Nantes, au début des années 1980, puis, plus récemment, à Morlaix (Finistère) et à Marseille.
ISSN:1481-5974
1708-0401
DOI:10.7202/1074947ar