Une brève histoire de la politique de valorisation du patrimoine industriel en Belgique
La Belgique ayant été le premier pays de l’Europe après l’Angleterre à connaître une industrialisation massive, il n’est pas étonnant d’y trouver aujourd’hui un patrimoine industriel d’une grande densité et d’une riche diversité. L’étude scientifique de ce patrimoine commence au début des années 197...
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Veröffentlicht in: | Ethnologies (Québec) 2020-03, Vol.42 (1-2), p.187-201 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La Belgique ayant été le premier pays de l’Europe après l’Angleterre à connaître une industrialisation massive, il n’est pas étonnant d’y trouver aujourd’hui un patrimoine industriel d’une grande densité et d’une riche diversité. L’étude scientifique de ce patrimoine commence au début des années 1970, en particulier avec l’importante exposition « Le Règne de la Machine », organisée à Bruxelles en 1975. Mais la régionalisation des compétences culturelles (notamment), lancée dans les années 1980, ne facilite pas la sauvegarde de ce patrimoine et les projets de grande envergure. Pourtant, il importe de souligner l’importance croissante de certains musées industriels et de société comme le MIAT (Industriemuseum) à Gand, la Maison de la Métallurgie à Liège et La Fonderie à Bruxelles. Depuis les années 1990-2000, le patrimoine industriel s’inscrit dans les logiques d’attraction touristique qui se traduit par l’inscription de certains sites industriels belges dans la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Depuis les deux dernières décennies, la recherche scientifique s’empare du phénomène et stimule les politiques de rénovation et de réaffectation durable d’anciens ensembles industriels et technologiques. |
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ISSN: | 1481-5974 1708-0401 |
DOI: | 10.7202/1074942ar |