Le soutien postlogement transitoire auprès des femmes en situation d’itinérance : besoins, implantation et impact d’une étude pilote
Objectifs Les dispositifs de soutien en logement sont parmi les solutions soutenues pour contrer l’itinérance. Le logement transitoire (LT) offre une trajectoire séquentielle d’accès à la stabilité résidentielle : des refuges au LT, au logement permanent avec ou sans soutien. Le suivi post-LT permet...
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Veröffentlicht in: | Santé mentale au Québec 2020-03, Vol.45 (1), p.79-103 |
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Hauptverfasser: | , , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Objectifs
Les dispositifs de soutien en logement sont parmi les solutions soutenues pour contrer l’itinérance. Le logement transitoire (LT) offre une trajectoire séquentielle d’accès à la stabilité résidentielle : des refuges au LT, au logement permanent avec ou sans soutien. Le suivi post-LT permettrait d’améliorer la stabilité résidentielle et l’intégration communautaire. Néanmoins, peu d’informations sont disponibles sur les conditions de succès et la capacité du suivi post-LT à améliorer la stabilité résidentielle et l’intégration communautaire des personnes itinérantes, en particulier les femmes. Cette étude de cas pilote visait à identifier les besoins de femmes recevant du suivi post-LT, l’implantation des activités de suivi et ses conditions de succès, ainsi que son impact en réponse aux besoins exprimés.
Méthode
Deux organismes à but non lucratif ont été sélectionnés à Montréal. Une étude de cas à partir de méthodes mixtes a permis de trianguler les données provenant de femmes en situation d’itinérance, de leurs intervenantes et des gestionnaires de ressources de suivi post-LT. Deux entretiens ont été menés à un intervalle de 6 mois avec ces femmes (
n
= 10). Les besoins et l’impact du suivi post-LT ont été mesurés grâce à un questionnaire (questions ouvertes et fermées). Pour documenter l’implantation du suivi, des informations ont été colligées auprès des intervenantes (
n
= 2) sur les activités et l’intensité des services offerts à l’aide de fiches de contact. Des facteurs facilitant et entravant le suivi post-LT ont également été identifiés lors d’une entrevue de groupe avec les intervenantes (
n
= 2) et les gestionnaires (
n
= 4).
Résultats
Les usagères ont identifié des besoins liés à la santé, aux activités quotidiennes et à l’intégration sociale. La plupart des femmes étaient satisfaites des activités et de la fréquence du suivi, de la facilité d’accès des intervenantes et de la capacité du suivi à répondre à leurs besoins. L’intensité du suivi, l’alliance thérapeutique usagère/intervenante et la motivation des usagères ont été identifiées comme des facteurs facilitants. Les facteurs entravants comprenaient : la durée limitée de l’insertion préalable en LT, particulièrement chez les usagères ayant subi un traumatisme majeur ; les comportements réfractaires ; la réticence à prendre des médicaments et la dépendance à des substances psychoactives ; les problèmes d’accès aux services, dont les services de santé mentale spécialisés ; et pour l |
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ISSN: | 1708-3923 0383-6320 1708-3923 |
DOI: | 10.7202/1070242ar |