Filmer et partager la révolution en tunisie et en Égypte: Représentations collectives et inscriptions individuelles dans la révolte
Désignés très tôt comme les premières mobilisations « documentées par leurs acteurs », les soulèvements tunisiens et égyptiens initiés fin 2010 auront donné lieu à une profusion d’images, saisies au moyen de téléphones portables et mises en ligne. L’assiduité des filmeurs, les prises de risques face...
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Veröffentlicht in: | Anthropologie et sociétés 2016, Vol.40 (1), p.51-69 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Désignés très tôt comme les premières mobilisations « documentées par leurs acteurs », les soulèvements tunisiens et égyptiens initiés fin 2010 auront donné lieu à une profusion d’images, saisies au moyen de téléphones portables et mises en ligne. L’assiduité des filmeurs, les prises de risques face à la répression et l’impératif « Il faut filmer ! » maintes fois répété, établissent l’acte de filmer comme nécessaire. Nécessaire pour dire au monde ce qui se passe… mais pour dire aussi sa propre existence. En effet, trop vite circonscrit au moyen du terme « journalisme citoyen » à une pratique au service de la production d’information, cet usage de l’image investit plusieurs fonctions et témoigne de l’exigence de se réapproprier la représentation. Les filmeurs se révèlent alors en lutte pour la reconnaissance de leur dignité collective et individuelle. |
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ISSN: | 0702-8997 1703-7921 |
DOI: | 10.7202/1036370ar |