Regards des habitants de Kangiqsujuaq sur leurs albums de photographies de famille (1960-2012): Quelle prise en compte muséographique ?
Cet article présente un terrain effectué en juillet 2012 dans un village du Nunavik (Nord Québec) dans le cadre d’un projet sur l’imagibilité inuit. Mené en accord avec la municipalité de Kangiqsujuaq, ce projet a fédéré une dizaine d’habitants qui ont choisi et commenté quelques photos de leurs alb...
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Veröffentlicht in: | Anthropologie et sociétés 2014-09, Vol.38 (3), p.137-154 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Cet article présente un terrain effectué en juillet 2012 dans un village du Nunavik (Nord Québec) dans le cadre d’un projet sur l’imagibilité inuit. Mené en accord avec la municipalité de Kangiqsujuaq, ce projet a fédéré une dizaine d’habitants qui ont choisi et commenté quelques photos de leurs albums de famille. Les 35 clichés recueillis ont été scannés et déposés à l’Institut culturel inuit Avataq à Montréal en vue d’assurer la protection et la conservation de ce patrimoine photographique « ordinaire ». Ces clichés ont ensuite été agrandis et viennent de faire l’objet d’une exposition dans la communauté afin de permettre la transmission intergénérationnelle autour de la mémoire collective, familiale, individuelle des habitants du village. L’enjeu essentiel de ce projet repose sur la prise en compte du regard des habitants qui permet une représentation plus appropriée du territoire. La question est de savoir dans quelle mesure ce patrimoine photographique pourrait rentrer en ligne de compte dans l’aménagement muséographique des centres de transmission des parcs nationaux, comme ici, en ce qui concerne le parc des Pingualuit, présenté comme l’icône touristique du Nunavik. |
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ISSN: | 0702-8997 1703-7921 |
DOI: | 10.7202/1029022ar |