Le jongo et la nouvelle performativité afrobrésilienne
Le jongo est une danse afrobrésilienne développée par les anciens esclaves dans les grandes exploitations agricoles du Brésil où se cultivait le café au XIXe siècle. Au cours du XXe siècle, l’urbanisation et la migration vers les grandes villes brésiliennes l’ont pratiquement fait disparaître. Il n’...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Anthropologie et sociétés 2010, Vol.34 (1), p.33-54 |
---|---|
1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | Le jongo est une danse afrobrésilienne développée par les anciens esclaves dans les grandes exploitations agricoles du Brésil où se cultivait le café au XIXe siècle. Au cours du XXe siècle, l’urbanisation et la migration vers les grandes villes brésiliennes l’ont pratiquement fait disparaître. Il n’existait plus que dans de petites villes pauvres ayant connu une dégradation économique après l’abolition de l’esclavage et le déclin de la culture du café. Aujourd’hui, la population afrobrésilienne de ces localités utilise le jongo pour construire une identité et une mémoire dans le contexte des politiques d’affirmation culturelle. Cette pratique attire l’intérêt et l’appui des étudiants et des chercheurs en ce qu’elle légitime les identités (noire et brésilienne) de cette population et ses « lectures » de l’histoire et de l’esclavage, tout en facilitant son accès à des fonds privés et gouvernementaux. Le jongo constitue une illustration de la nouvelle performativité afrobrésilienne dans le contexte de la transnationalisation du mouvement noir et de ses revendications anciennes et nouvelles. |
---|---|
ISSN: | 0702-8997 1703-7921 |
DOI: | 10.7202/044195ar |