Les missions catholiques chez les Atikamekw (1837-1940) : manifestations de foi et d’esprit pratique
L’étude historique de l’acceptation des missionnaires et du christianisme par les populations algonquiennes du Subarctique fait ressortir deux paradoxes : d’une part, on observe des manifestations chrétiennes de nature collective au moment de la mission alors que, dans les faits, tous les autochtone...
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Veröffentlicht in: | Études d'histoire religieuse 2003, Vol.69, p.83-99 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’étude historique de l’acceptation des missionnaires et du christianisme par les populations algonquiennes du Subarctique fait ressortir deux paradoxes : d’une part, on observe des manifestations chrétiennes de nature collective au moment de la mission alors que, dans les faits, tous les autochtones d’une même communauté n’étaient pas nécessairement convertis au christianisme; d’autre part, on observe une ferveur religieuse au temps de la mission estivale qui, après le départ des missionnaires, faisait place à un retour des pratiques et croyances traditionnelles. Or, de telles contradictions ne sont qu’apparentes et s’estompent si l’on considère les missions estivales non pas seulement comme des manifestations à caractère religieux ou culturel, mais aussi comme l’expression de considérations d’ordre pratique liées à une volonté des autochtones de plaire aux missionnaires pour s’assurer à la fois de leur retour annuel et de la continuité des services de toutes natures qu’ils pouvaient dispenser. Le cas des missions chez les Atikamekw, entre 1837 et 1940, est utilisé pour appuyer cette hypothèse. |
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ISSN: | 1193-199X 1920-6267 |
DOI: | 10.7202/1006704ar |