L’institutionnalisation au service de l’autonomie des féministes chiliennes

Cet article aborde la question de l’institutionnalisation et de l’autonomie du féminisme à partir du cas chilien. L’auteure propose une réflexion sur l’institutionnalisation en tant que processus d’accès aux ressources symboliques, matérielles et politiques de même que sur l’autonomie des organisati...

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Veröffentlicht in:Recherches féministes 2007-12, Vol.20 (2), p.37-59
1. Verfasser: Stoffel, Sophie
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Cet article aborde la question de l’institutionnalisation et de l’autonomie du féminisme à partir du cas chilien. L’auteure propose une réflexion sur l’institutionnalisation en tant que processus d’accès aux ressources symboliques, matérielles et politiques de même que sur l’autonomie des organisations féministes institutionnalisées. L’institutionnalisation empêche-t-elle de porter un projet politique autonome? Ou constitue-t-elle, au contraire, un levier pour une action plus autonome? En vue de répondre à cette question, l’auteure effectue un retour historique et contextualisé sur le débat entre autonomie et institutionnalisation. Elle examine les notions d’institutionnalisation et d’autonomie, à travers la reconfiguration du mouvement féministe, l’élaboration d’une politique d’égalité des chances et la réaction à ce processus. Enfin, elle lance des pistes pour envisager ces deux notions dans un rapport positif de renforcement mutuel, dans un contexte où les besoins financiers des organisations non gouvernementales (ONG) les poussent parfois à rechercher à tout prix un partenariat avec l’État, voire avec les compagnies privées.
ISSN:0838-4479
1705-9240
DOI:10.7202/017605ar