point vegetatif en tant que modele pour l'etude du cycle cellulaire et de ses points de controle

Le point végétatif des Angiospermes est un système hétérogène avec une zonation à trois composantes. Chez Chrysanthemum, les divers types cellulaires se distinguent par leurs volumes moyens, cellulaire, nucléaire, vacuolaire et, en conséquence, de cytoplasme libre (en μm 3 ). La répartition et la de...

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Veröffentlicht in:Actualités botaniques (Paris) 1985, Vol.132 (1), p.9-34
Hauptverfasser: Nougarede, A, Rembur, J
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Le point végétatif des Angiospermes est un système hétérogène avec une zonation à trois composantes. Chez Chrysanthemum, les divers types cellulaires se distinguent par leurs volumes moyens, cellulaire, nucléaire, vacuolaire et, en conséquence, de cytoplasme libre (en μm 3 ). La répartition et la densité de la chromatine condensée et dispersée, le taux en ADN et en histone colorable par unité d'ADN, la concentration et la teneur en ARN par cellule sont aussi spécifiques de chaque zone. Après traitement colchicinique et double marquage, utilisé en liaison avec la microdensitométrie de l'ADN, la durée du cycle cellulaire et celle de ses phases ont été déterminées. Dans la zone axiale, la durée du cycle cellulaire est 2, 6 fois plus longue que dans la zone latérale, les cellules du méristème médullaire se divisant à un taux intermédiaire. L'index mitotique est validé en tant qu'indicateur du taux de prolifération (durée constante de la mitose dans l'ensemble du point végétatif et variations, en parallèle, entre les zones, de l'index mitotique et du taux de division cellulaire). La durée moyenne de la phase S ne s'accroît pas proportionnellement à l'allongement du cycle, en zone axiale et dans le méristème médullaire. Dans les trois zones, la phase G 2 est courte, la phase G 1 varie considérablement et conditionne l'intensité de la prolifération en allongeant ou en diminuant le temps de génération. Ce modèle est comparé à ceux proposés pour d'autres matériels. Si un point majeur de contrôle du cycle se fait en G 1 , la réaction des cellules apicales à des traitements hormonaux indique aussi un contrôle en G 2 . Le blocage quasi général du cycle en phase G 0-1 (état 2C) dans les cellules apicales ou différenciées d'origine caulinaire, temporairement non cyclantes, ne serait qu'une accentuation d'une aptitude à la prédominance de G 1 déjà inscrite dans le cycle des cellules du point végétatif. Les problèmes liés à l'hétérogénéité zonale et les questions qui doivent être résolues pour comprendre les causes de l'initiation foliaire sont présentés. Les mécanismes communs de l'activation génique, durant les transitions G o-1 /S, sont actuellement à l'étude pour différents modèles.
ISSN:0181-1789
DOI:10.1080/01811789.1985.10826710