Album amicorum de Nicolas Engelhardt
Scanning from an original document. Scanning from a substitute document. Numérisation effectuée à partir d'un document original. Numérisation effectuée à partir d'un document de substitution. L’historien du protestantisme Émile-Guillaume Léonard a publié une édition du contenu de l’album e...
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Zusammenfassung: | Scanning from an original document.
Scanning from a substitute document.
Numérisation effectuée à partir d'un document original.
Numérisation effectuée à partir d'un document de substitution.
L’historien du protestantisme Émile-Guillaume Léonard a publié une édition du contenu de l’album en 1935 (É. G. Léonard, « Le liber amicorum du Strasbourgeois Nicolas Engelhardt (1573-1612) », Bibliothèque de l’École des chartes, 1935, tome 96, p. 91-129). L’auteur met en avant la présence de deux groupes d’autographes bien distincts, selon qu’ils ont été accordés par leurs signataires à Engelhardt lui-même ou que ce dernier les a découpés dans des documents divers. Les autographes collés pêle-mêle sur des feuillets ajoutés à la fin du recueil (f. 222-234v) forment une collection de signatures très prestigieuses. On y lit les noms des plus grands réformateurs de la première et de la deuxième génération (Ulrich Zwingli, f. 228 ; Jean Calvin, f. 229 ; Pierre Viret, f. 231v ; Sébastien Castellion, f. 232v…), ainsi que les souscriptions de grands érudits et universitaires de cette période (Marc Hopper, f. 229v ; Érasme, f. 230 ; Johannes Crato von Crafftheim, f. 230 ; Boniface Amerbach, f. 232 ; Philipp Camerarius, f. 233 ; Conrad Gessner, f. 229…). Les dédicaces directement apposées sur l’album d’Engelhardt s’avèrent moins spectaculaires, mais reflètent les milieux où celui-ci a vécu. Comme le souligne Léonard, près de la moitié furent recueillies à Strasbourg, dans les années 1570-1580. Il s’agit essentiellement de contributions de notables et de patriciens strasbourgeois (le conseiller Bernard Botzheim, f. 36v-37 ; le sénateur Josias Rihel, f. 130 ; l’avocat de la République Jean Nervius, f. 42v…) et, surtout, de professeurs (Jean Sturm, f. 20 ; Jean Wilvesheim, f. 72 ; Jean Pappus, f. 79 ; Théophile Goll, f. 27v…) et de pasteurs (Conrad Hubert, f. 28 ; Jean Marbach et ses fils, f. 195v-196v…). Engelhardt collecta également à Strasbourg des dédicaces de gentilshommes germaniques (Henri d’Ortenburg, f. 18 ; Jean Cyriaque de Polheim-Wartenburg, f. 19 ; Joseph de Pressing, f. 25…), de grands nobles français (Guillaume-Robert de la Marck, f. 9 ; François de Coligny d'Andelot, f. 111r ; Benjamin de Coligny d'Andelot, f. 111v…) et de dignitaires issus de diverses contrées d’Europe (les Hongrois Mathias Polijanij et Gregorius Horváth-Stansith, f. 88-88v ; l’Écossais John Menteith, f. 110v…). Parti poursuivre ses études à Wittenberg entre 1574 et 1576, Engelhardt y obtint des |
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