Sorption du produit de traitement de bois par l'argile dans la construction en terre : cas de l'octaborate disodique tétrahydraté (DOT)

L'utilisation de la construction en terre crue est idéale pour l’architecture écologique car elle a un impact environnemental positif. Le torchis représente la méthode et le matériau de remplissage d'une structure en bois. Pour pouvoir supporter la charge des bâtiments, il doit avoir une c...

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1. Verfasser: Aouinti, Meriam
Format: Dissertation
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:L'utilisation de la construction en terre crue est idéale pour l’architecture écologique car elle a un impact environnemental positif. Le torchis représente la méthode et le matériau de remplissage d'une structure en bois. Pour pouvoir supporter la charge des bâtiments, il doit avoir une capacité puissante. Le bois utilisé dans ce projet a été traité avec l'octaborate disodique tétrahydraté DOT, qui offre la capacité de protéger à la fois du feu et des agents de détérioration biologiques. Le but ultime de cette étude est d’évaluer la capacité du bois à conserver la durabilité accordée au contact avec le torchis en fonction du temps, du pourcentage d’humidité, des essences de bois (épinette et sapin), et de l’axe de remplissage. Les résultats en fonction de temps montrent un profil de mouvement DOT décroissant dans l’argile allant de la partie en contact avec le bois vers la surface. Ce profil disparaît généralement si un contact dure plus de deux mois. L’expérience à long terme a montré que la quantité de DOT sorbée a tendance à se stabiliser avec le temps même si la concentration initiale de DOT est différente. Les résultats en fonction de l’humidité de conditionnement (9 et 19 %) montrent que cette dernière n’a pas un effet significatif sur la quantité de DOT sorbée par l’argile. Afin d’identifier les différentes phases présentes et de déterminer les changements microstructuraux provoqués par le traitement et le contact avec l’argile, une étude spectroscopique a été menée sur quelques échantillons de bois traités avec et sans contact avec l’argile ainsi que sur certains échantillons de bois non traités. À partir de cette étude, nous n’avons pas pu détecter la présence du bore sur le sapin de façon statistiquement significative alors que les résultats pour l’épinette nous ont permis d’identifier le mécanisme de fonctionnement de l’argile sur le bois.