Les paiements pour services environnementaux contribuent-ils à l’émergence d’un « gradient de juridicité » ?

Mettant en relation étroite l’homme et les écosystèmes, les services écosystémiques provoquent un renversement de perspective : la nature n’est plus envisagée pour elle-même, mais pour les bénéfices qu’elle procure à l’homme. Ce nouveau regard, qui signe la reconnaissance d’une forme de dépendance d...

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Veröffentlicht in:VertigO : la revue électronique en sciences de l'environnement 2016-05, Vol.16 (1)
1. Verfasser: Pomade, Adélie
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Mettant en relation étroite l’homme et les écosystèmes, les services écosystémiques provoquent un renversement de perspective : la nature n’est plus envisagée pour elle-même, mais pour les bénéfices qu’elle procure à l’homme. Ce nouveau regard, qui signe la reconnaissance d’une forme de dépendance de l’homme à la nature, ouvre la voie à une nouvelle approche juridique des enjeux liés aux écosystèmes et à la biodiversité. Il s’avère susceptible d’influer sur les réponses possibles apportées par le droit à la préservation de l’environnement et semble être vecteur de nouvelles approches, de nouveaux modes d’intervention du droit, au premier rang desquels l’émergence possible d’un « gradient de juridicité ». La rencontre de la discipline juridique et des paiements pour services environnementaux met justement en lumière cette nouvelle opportunité.
ISSN:1492-8442
DOI:10.4000/vertigo.17084